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3 mythes au sujet du microbiote intestinal


3 mythes et erreurs sur le microbiote intestinal
3 mythes et erreurs sur le microbiote intestinal

Voici 3 croyances sur le microbiote intestinal qui t'empêchent d'aller mieux


  1. Croire que le microbiote doit être propre ou nettoyé.

Notre microbiote intestinal est composé de centaines de milliards de microorganismes vivants au sein d'un environnement appelé microbiome. En proportion, nous possédons en nous davantage de bactéries que de cellules humaines. Ces bactéries jouent un rôle important pour le maintient de la santé, que ce soit du point de vue de nos neurones, de notre immunité, de notre métabolisme et de notre digestion. Ainsi, à défaut de définir un microbiote parfait, les chercheurs s'accordent sur l'importance d'un microbiote riche en quantité et en diversité. Ainsi, il serait contre productif de se lancer dans un nettoyage ou pire encore, dans une "désinfection" non sélective, y compris à l'aide de compléments naturels, au risque d'altérer ces grandes fonctions biologiques et d'appauvrir notre flore intestinale et buccale. Le microbiote, à l'instar d'un jardin, se doit d'être enrichi à l'aide d'une alimentation variée, comprenant de petites quantités d'aliments prébiotiques et probiotiques (comme expliqué dans cet article).


  1. Croire que les probiotiques vont changer durablement ma flore intestinale.

Les probiotiques, ces bactéries cultivées en laboratoires ayant une action bénéfique pour la santé si ingérées en quantité suffisante (définition de l'OMS) , sont aujourd'hui partout. Pharmacies, sites de compléments en ligne, réseaux sociaux...Les promesses d'une flore intestinale renouvelée ne manquent pas. Mais sont-ils vraiment utiles ?

SI certaines souches ont montrés leur intérêt dans des cas bien précis (intoxication alimentaires, risque infectieux post-antibiothérapie, syndromes de l'intestin irritable, certaines altération du transit, allergies, déprimes légères... leur principale limite vient du fait que ces actions sont transitoires et que la modification du microbiote intestinale apportée par leur consommation s'estompent quelques jours ou quelques semaines après leur arrêt. La capacité de résilience de la flore intestinale, c'est à dire son retour à l'état de précédent la prise des probiotiques, est quasi-systématique, ce qui, sans remettre leur efficacité en question pose la question de la pérennité et du coût lié à leur utilisation.


  1. Croire que les FODMAPS ne sont pas bons pour le microbiote.

Les FODMAPS, (dont voici la liste) ces aliments fermentescibles souvent pointés du doigt dans le cadre du SIBO, souffrent d'une mauvaise compréhension de leur action, et se retrouvent de ce fait souvent classés comme des aliments ennemis de la flore intestinale.

En réalité, c'est tout l'inverse. Les fibres non digestes qu'ils contiennent vont nourrir la flore du colon et l'enrichir, permettant au passage l'a production de molécules bénéfiques et anti-inflammatoires appelées acides gras à chaines courtes (AGCC).

Certes, leur propriété de fermentation les rends proscrits en cas de prolifération de bactéries dans l'intestin grêle (le fameux SIBO), mais dans les autres situations, il semble au vue des connaissances actuelles bénéfique d'en consommer régulièrement en petite quantité (pour éviter les phénomènes d'excès de fermentation colique et les gaz importants ainsi produits). Alors, si vous n''êtes pas concerné(e) par le SIBO, ne supprimez pas les FODMAPS de votre assiette, les conséquences d'une flore appauvrie serait dommageable pour votre santé en général.



Pour prendre rdv pour une consultation de naturopathie (au cabinet ou en visio) sur le thème du microbiote et des troubles digestifs : C'est ici


Prenez soin de vous


Anthony Micheau

Naturopathe co fondateur de l'IFNAT

D.U Nutrition et Micronutrition



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